Selon une étude menée par la Harvard Medical School, les relations sociales favorisent le bonheur et la santé. Réalisée auprès de plus de 700 personnes pendant plus de 80 ans, elle a révélé que celles qui étaient connectées socialement vivaient plus heureuses et plus longtemps que celles qui étaient isolées. Pourtant, au cours de notre vie, on traverse parfois des périodes de disette où les interactions se font désirer. C’est ce qui est arrivé à Jean-Michel, un ancien participant du parcours Alphonse, en situation d’inactivité à la suite d’une rupture conventionnelle : « Du jour au lendemain, je me suis retrouvé livré à moi-même. Outre le stress de devoir retrouver un emploi, c’est le fait de côtoyer moins de gens qui m’a beaucoup inquiété. » Pour Catherine, c’est venu du télétravail : « Quand mon entreprise a mis en place le télétravail, j’étais contente. Je me suis dit que ça allait me permettre de souffler un peu. Mais rapidement, je me suis rendu compte que les échanges avec mes collègues me manquaient. »

Quand on a moins de contacts avec les autres, on peut être déboussolé. La solution pour retrouver le chemin des relations sociales ? Se questionner sur ses envies et ses besoins. C’est justement ce qu’a fait Jean-Michel à la suite de sa rupture conventionnelle : « À ce moment-là, j’avais du temps et plein de projets. Mais plutôt que de me disperser tous azimuts, j’ai décidé de me concentrer sur ce qui était important pour moi : le social. J’ai repris une activité de bénévolat que j’avais commencée en Argentine, et qui aide des gens dans la pauvreté. J’aime bien le fait de côtoyer des gens de milieux différents. J’ai aussi décidé de voyager, car les voyages, c’est un enrichissement, c’est des contacts, c’est d’autres cultures. » En se focalisant sur ce qui comptait réellement pour lui, le lien social est revenu naturellement.

Ce désir de rester connectée, c’est aussi ce qui animait Véronique, une autre participante du parcours : « Echanger avec les autres, c’est très important pour moi. J’aime beaucoup faire des activités, approfondir certains sujets, à condition de ne pas être seule. Pour moi, l’intérêt réside dans le partage. » Cette force collective, c’est ce qui lui a plu dans l’accompagnement qu’elle a suivi avec Alphonse : « J’ai beaucoup aimé les ateliers collectifs. Pouvoir communiquer avec des personnes qui se posaient les mêmes questions que moi, c’était vraiment rassurant. J’ai même gardé contact avec l’une d’entre elles. »

Bien se connaître est souvent la clé pour être bien entouré(e). C’est pour cette raison que le parcours Alphonse vous guide dans votre réflexion pour comprendre ce qui vous anime, dans votre travail et en dehors. Vous avez un faible pour l’art, le sport, l’histoire ? Vous aimez transmettre, entreprendre, partager ? On vous aide à trouver le moyen de créer du lien autour de ces affinités.