Le témoignage de Christine, 56 ans

« Cela fait 25 ans que je travaille pour l’assurance maladie mais ma carrière n’est pas si linéaire que ça. En effet, quand j’ai décidé de suivre l’accompagnement avec Alphonse, j’étais déjà passée par quelques tentatives pour mieux vivre ma fin de carrière.  Dans un premier temps, j’ai décidé d’aménager mon temps de travail à l’assurance maladie en passant de 5 jours pleins par semaine à 4. Je me sentais un peu surmenée et j’avais besoin de souffler. Cette décision a été acceptée par ma hiérarchie. Au début, tout se passait bien, j’avais le temps d’avoir des activités extra professionnelles épanouissantes. En revanche, si je devais moins travailler en théorie, la pratique était bien différente. Je me retrouvais à faire en 4 jours ce que je faisais en 5 auparavant.
Au bout de quelque temps, j’ai décidé de tout plaquer pour ouvrir un gîte avec mon mari. Encore une fois, cette activité semblait séduisante sur le papier mais la réalité était tout autre : je passais mon temps à faire des machines à laver et à m’occuper des tâches ménagères.

C’est à ce moment-là que j’ai décidé de me faire accompagner. Au départ, je venais pour des questions assez administratives : combien de temps me reste-t-il avant la retraite ? Quelles sont les conditions pour un départ anticipé ? Quel sera le montant de ma pension ?
Après avoir fait le point avec Alicia, mon accompagnatrice, je me suis aperçue qu’il me restait encore 7 ans à travailler. Il fallait que je me penche sur mes envies et mes besoins pour les confronter à ma vie quotidienne afin de trouver des solutions concrètes. Pour résumer, il me fallait un projet de fin de carrière et c’est là que le déclic est arrivé. Ou plutôt, les déclics.

Le premier déclic est survenu après avoir discuté avec Alicia sur mon envie de transmettre. En creusant un peu, j’ai réalisé que mon ancienne entreprise, l’assurance maladie, ne communiquait pas suffisamment sur la fin de carrière et la préparation à la retraite. J’ai donc décidé de m’entretenir avec mon ancienne direction, dans le but de rebooster mon poste. Cette décision a été très bien accueillie et je propose aujourd’hui un accompagnement personnalisé à mes collègues qui s’approchent de leur fin de carrière. Je porte un peu la parole d’Alphonse au sein de ma boîte.

Le deuxième déclic lui est d’ordre plus personnel. Les échanges avec les autres participants lors des ateliers collectifs m’ont beaucoup encouragée dans ma réflexion et leur soutien m’a été très précieux. 

J’avais dans la tête le projet de réaliser des carnets de voyages car j’aime beaucoup voyager, apprendre des langues étrangères, échanger avec les gens, dessiner et peindre. Je trouvais ce projet un peu « bébête » et je n’osais pas trop en parler. Mais lorsque j’ai échangé, d’abord en petit salon, puis en atelier avec les autres participants, tous ont trouvé que c’était une belle idée et cela m’a fait un immense plaisir. Le premier carnet commencera donc à Londres en avril !

Pour conclure, je dirais que j’ai retrouvé une certaine confiance en moi. Je suis convaincue aujourd’hui que mes envies valent la peine d’être écoutées. Je ferai tout mon possible pour les mettre en œuvre afin d’être en équilibre avec moi-même. »