Comme 52% des Français en fin de carrière, vous avez peut-être la désagréable impression d’être mal considéré(e) dans le monde du travail. Le risque dans cette situation ? Ne plus se sentir à sa place et aller chaque jour au bureau avec un boulet au pied. Il faut dire que quand on passe les 50 ans, on voit parfois le regard des autres changer. Comme Isabelle, l’une de nos anciennes participantes, qui s’est sentie mise à l’écart à son retour de maladie en fin de carrière : « J’avais l’impression qu’on ne voulait plus vraiment de moi, que mon expérience ne leur était plus utile. On ne me consultait même plus, alors qu’il y a plein de choses que j’aurais eu envie de faire. » Même son de cloche pour Françoise : « J’avais de moins en moins de missions dans mon travail. Mon manager me parlait toujours de mon âge. Résultat, je me sous-estimais et je n’avais plus confiance en moi. »

Communiquer pour débloquer la situation

Vous vous reconnaissez dans les témoignages d’Isabelle et de Françoise ? Peut-être cela pèse-t-il sur votre moral (ce qui serait tout à fait normal). Alors comment sortir la tête de l’eau ? Pour Isabelle, c’est venu d’un jeu et d’un projet : « Avec mes amis, on a fait le Tao, c’est un jeu psychologique. Vous tirez une carte et vous parlez de vous et de votre problématique. Et toutes les personnes qui sont autour de la table vous disent ce qu’elles en pensent, sans jugement. Ça m’a aidée à me sentir mieux, à voir ma fin de carrière de manière plus positive. J’en suis arrivée à me dire ‘lâche prise, tu fais ce que tu peux’. En parallèle, j’ai avancé sur un projet qui me tenait à cœur : l’achat d’un camping-car pour sillonner la France. » Quant à Françoise, elle a pris les choses en main : « J’ai demandé à changer de direction, et au bout de quelques semaines, ça a été accepté. Je me suis sentie soulagée, et plus utile dans mon travail. J’ai aussi réfléchi à ce que j’avais envie de faire en parallèle. Comme j’aime beaucoup chiner, j’ai commencé à me former dans le relooking de meubles. »

Se former pour aller de l’avant

Pour Pénélope, la situation était un peu différente. Freinée par ses parents, elle avait enfoui son rêve de faire de la décoration d’intérieur et nourrissait beaucoup de regrets en fin de carrière. Plutôt que de subir ses dernières années professionnelles, elle a décidé de faire une formation de décoratrice d’intérieur en parallèle de son activité. « J’ai suivi 4 semaines de cours chez moi, devant mon ordinateur. J’étais à fond dedans. J’ai appris à faire des plans en 2 ou 3 dimensions, et des moodboards. Aujourd’hui, je suis diplômée. Je me prends à rêver de gagner plus d’argent avec cette nouvelle activité, et c’est une perspective tout à fait enthousiasmante. »

Le parcours Alphonse comme déclic

Ce projet, c’est le parcours Alphonse qui a convaincu Pénélope de le mettre sur pied. En dessinant son arbre à projets, l’un des ateliers proposés pendant le parcours, elle s’est rendu compte de l’importance qu’il avait pour elle. Avec l’aide précieuse de sa coach, elle a mis en place des choses concrètes pour faire de son rêve de jeunesse une réalité.

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