Faire travailler notre cerveau nous rend plus intelligents et plus rapides dans ce qu’on fait. Ce n’est pas Alphonse qui le dit, mais le Pr George Rebok dans l’étude qu’il a menée à l’université Johns-Hopkins de Baltimore. Plus de 2 800 participants se sont prêtés au jeu et devinez quoi ? Les personnes ayant été stimulées sur le plan intellectuel se sont révélées plus alertes que les autres. Cette stimulation, c’est ce qui a fait défaut à Isabelle dans son travail : « J’ai passé un mois sans appel, sans communication, rien. On m’a demandé de faire des formules Excel. Je m’ennuyais toute la journée. » Même constat pour François : « Mes amis me disaient que j’avais de la chance de ne rien faire de mes journées, mais personnellement je le vivais très mal. Je me sentais inutile, et même une fois rentré, je n’avais pas le courage d’entreprendre quoi que ce soit. »

Vous vous reconnaissez dans le témoignage de nos anciens participants ? Peut-être souffrez-vous de bore-out. Moins connu et moins documenté que le burn-out, l’épuisement lié au surmenage, le bore-out est une forme d’épuisement professionnel lié à l’ennui. En France, 1 salarié sur 3 y est confronté. C’est d’autant plus vrai en fin de carrière, quand on est relégués au second plan par sa hiérarchie.

Compenser dans la sphère privée

Quand on n’est pas suffisamment nourris dans sa vie professionnelle, on peut essayer de trouver cette stimulation intellectuelle dans sa vie personnelle. Et heureusement, il y a plein de façons de se creuser les méninges. En lisant, en faisant des jeux de stratégie ou en apprenant une langue étrangère, comme notre ancienne participante Chantal : « J’avais envie de reprendre l’italien depuis longtemps. Pendant les premiers cours, j’avais le cerveau en ébullition, mais ça me faisait du bien. » En ce qui concerne Véronique, une autre participante du parcours Alphonse, c’est de l’art qu’est venue la lumière : « Pour moi, être stimulée intellectuellement, c’est pouvoir approfondir certains sujets avec les autres. Je me suis inscrite à des conférences sur les symboles dans l’art, et j’ai pris des cours de peinture. »

Retrouver des missions épanouissantes

C’est super d’apprendre l’italien, mais ce n’est pas ça qui vous aidera à vivre la dolce vita au bureau. Chez Alphonse, on vous donne quelques pistes concrètes pour vous délester du poids que vous portez sur les épaules.

#1 Proposer votre aide

Vous n’avez pas assez de travail ? Vous pouvez peut-être donner un coup de main à vos collègues qui sont sous l’eau. Ça vous permettra de vous sentir utile à nouveau, et eux seront probablement ravis de bénéficier de votre expérience et de vos compétences. C’est en tout cas ce qui s’est passé pour Marc : « Je n’en pouvais plus de regarder l’heure tourner toute la journée, alors j’ai demandé à un collègue avec qui je m’entendais bien s’il avait besoin d’aide. Il m’a dit qu’il coinçait justement sur le test d’une fonctionnalité pour l’application sur laquelle on travaille. Je lui ai proposé de m’en charger, et il ne s’est pas fait prier. » Et hop, 1 point pour vous, votre égo et votre prochain entretien annuel.

#2 En parler avec votre supérieur

Le dialogue, c’est la clé. Alors quand vous sentez que c’est le bon moment, vous pouvez prendre rendez-vous avec votre N+1 et lui expliquer que vous aimeriez être davantage sollicité(e), ou même que vous voulez changer de missions. Après tout, vous avez tous les deux à y gagner. Françoise, qui a suivi ce conseil, ne l’a pas regretté : « Pour mes dernières années professionnelles, j’avais vraiment envie de me sentir utile, motivée. Après avoir suivi le parcours Alphonse, je me sentais plus en confiance. Alors j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai demandé à ma manager de changer de poste. Elle m’a dit quelle allait y réfléchir, puis elle a finalement accepté. Je me sens beaucoup mieux aujourd’hui. » D’ailleurs, dans le cadre de notre accompagnement, on propose un atelier collectif pour faciliter le dialogue avec votre employeur et exprimer vos demandes (aménagement du temps de travail, salaire, missions…).

#3 Changer de travail ou créer votre entreprise

Une offre d’emploi a retenu votre attention ? Le projet que vous aviez mis de côté vous trotte à nouveau dans la tête ? C’est peut-être la bonne option pour renverser la situation. C’est en tout cas celle qu’a choisie Catherine, l’une de nos anciennes participantes : « Pour ma fin de carrière, j’ai décidé de donner vie à un projet que j’avais dans un coin de la tête depuis longtemps : monter ma boîte pour aider les dirigeants d’entreprise dans leur développement. Avec le parcours Alphonse, j’ai défini les étapes pour me lancer, ce qui m’a beaucoup rassurée. J’ai de nouveau l’impression de servir à quelque chose, et c’est vraiment salvateur pour moi. »

S’épanouir dans son travail n’est pas toujours chose aisée. Pour vous aider à trouver ce Graal dans votre sphère professionnelle, on a créé le parcours Alphonse : un bilan de compétences de 10 semaines pour prendre en main votre fin de carrière. Pour commencer, on vous aide à faire le point sur votre situation, à comprendre ce qui vous plaît et ce qui coince. Ensuite, on passe en phase d’exploration : on vous donne les clés pour identifier les compétences que vous avez acquises, celles que vous aimeriez développer, et les perspectives qui s’offrent à vous pour la suite. Enfin, on se met en action : on vous aide à réfléchir aux premières étapes pour concrétiser vos envies. Et tout ça avec une accompagnatrice dédiée qui vous suit pas à pas. Une chose est sûre, vous êtes entre de bonnes mains.