Comment retrouver l’estime de soi ? - Alphonse

Quand on vit une fin de carrière difficile, l’estime de soi peut être mise à mal. Comment prendre conscience de votre valeur pour vivre plus sereinement vos dernières années professionnelles ? On vous propose quelques pistes.

Publié en Avr. 2024
Par Hélène Roisin Hélène Roisin

Avr. 2024

Hélène Roisin

Hélène Roisin

Rédactrice

La différence entre estime de soi et confiance en soi

L’estime de soi, c’est un peu comme un ami bienveillant qui vous encourage en toutes circonstances. Imaginons que vous tentiez de faire un gâteau, mais que le résultat se rapproche plus de la brique carbonisée que du délicieux moelleux espéré. Cet ami vous dira : « Au moins, tu as essayé, tu peux être fier(e) de toi. Et qui sait, peut-être que tu viens d’inventer une super recette de gâteau-brique ! » La confiance en soi, elle, revêt l’apparence d’un grand chef pâtissier. Pendant que vous préparez votre gâteau, il vous encourage en vous disant : « Bien sûr qu’il sera excellent. Tu as toutes les qualités pour y arriver. » Pour résumer, l’estime de soi concerne qui vous êtes en tant que personne, alors que la confiance en soi concerne ce que vous êtes en capacité de faire. C’est plus clair comme ça, pas vrai ?

L’importance d’une bonne estime de soi

Si certaines personnes n’ont aucun mal à reconnaître leur valeur, pour d’autres, c’est un vrai chemin de croix. Échecs répétés, insécurité de l’emploi ou discrimination au travail sont autant de raisons qui peuvent amener à une baisse de l’estime de soi. C’est précisément ce qui est arrivé à Christine, ancienne participante du parcours Alphonse, à son retour de maladie en fin de carrière : « Je boitais, j’avais du mal à marcher. On m’a dit que si c’était pour revenir dans cet état-là, ce n’était pas la peine. J’ai été très malmenée, je me prenais beaucoup de réflexions. J’ai commencé à me dire qu’ils avaient raison. » Pour Nadine, c’est son licenciement pour inaptitude qui a sonné le glas : « J’ai eu beaucoup de mal à faire le deuil de mon activité professionnelle. Me retrouver au chômage après autant d’années, ça m’a donné l’impression que je n’étais plus bonne à rien. » Le problème quand on manque d’estime, c’est qu’on a beaucoup de mal à aller de l’avant. Par peur de l’échec, on se limite et on se bride. Nadine en sait quelque chose : « Je n’osais même pas postuler à des offres d’emploi. Je me disais que je ne savais pas me vendre, que je n’y arriverais pas. J’étais toujours focalisée sur la Nadine d’avant, et je n’acceptais pas la nouvelle Nadine. »

Trouver en soi les ressources

Quand on manque d’estime de soi – et donc de confiance en soi – on a tendance à chercher l’approbation extérieure : de ses proches, de ses collègues, de son manager. Christine n’a pas fait exception : « Quand ma N+1 me diminuait, j’espérais que les autres prennent ma défense, qu’ils valorisent mes compétences, mais ça n’était le cas. Ils fermaient les yeux. » En comptant sur les autres pour sortir la tête de l’eau, vous prenez le risque de plonger encore plus profond. Une chose est sûre : vous êtes la/le mieux placé(e) pour savoir ce que vous valez. Et pour prendre conscience de cette valeur, apprendre à vous connaître est de loin la meilleure option. Cette option, c’est celle que le bilan de compétences Alphonse met à votre disposition. Pendant 10 semaines, une accompagnatrice dédiée vous aide à faire le point pour identifier vos forces et vos faiblesses et vous recentrer sur vos priorités. Un cheminement qui a fait beaucoup de bien à Pascale, l’une de nos participantes : « Le parcours Alphonse m’a permis certaines réflexions intérieures, de mieux me connaître et de tout oser. Je m’autorise à avoir des projets, ça fait un bien fou. »

Quand on se connaît, l’estime de soi revient naturellement. Patricia en a fait l’expérience : « En travaillant sur mon intériorité, sur mes projets, j’ai renforcé ma confiance en moi, mon estime de moi. Ça m’a vraiment tirée vers le haut. Aujourd’hui je suis dans l’action, et je sais que je continuerai à l’être. J’ai des gros projets et micro-objectifs, et j’ai du courage à revendre pour les atteindre. » Si comme Patricia vous avez besoin d’être accompagné(e) pour rebooster votre estime de vous, le parcours Alphonse vous tend les bras.

Pour aller plus loin
  • Pour mesurer précisément le niveau global d’estime de soi, il existe un test développé par le sociologue Morris Rosenberg : L’échelle de l’estime de soi de Rosenberg. 10 énoncés vous sont proposés : pour chacun d’entre eux, vous allez indiquer si vous êtes en accord ou pas avec l’affirmation. À l’issue du test, vous découvrirez votre score, qui déterminera votre degré d’estime de soi.

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